30.3.1899 |
Charles Bettendorf fait apport à la présente société:
- De la pleine propriété de la Fazenda Saramenha, située dans le district d'Antonio Dias de la ville d'Ouro Preto, Etat de Minas Geraes, Brésil, d’une superficie approximative de 1.600 hectares, contenant des gisements de manganèse, de fer, de topazes et autres minéraux, avec la maison d’habitation et dépendances, telle qu'il l’a achetée par acte authentique dressé par le ministère du notaire Sosthenes Cesar de Mello, à Ouro Preto en date du 22 décembre 1898 et enregistré le 24 décembre suivant
- De la pleine propriété de la Fazenda Dores da Bella Vista, connue sous le nom de Trino, district de la Cachoeira do Campo, municipe d’Ouro Preto, Etat de Minas Geraes, Brésil, d’une superficie approximative de 3.600 hectares, contenant des gisements de manganèse, de fer, de topazes et d’autres minéraux avec la maison d’habitation et dépendances telle qu’il l’a achetée par acte authentique dressé par le ministère du notaire Sosthenes Cesar de Mello à Ouro Preto en date du 22 décembre 1898, enregistré le 24 décembre suivant. Ces propriétés sont inscrites au nom de M. Bettendorf dans le livre 3 des transcriptions des immeubles à Ouro Preto en date du 24 décembre 1898, sous le n° 310
- De la concession des mines de manganèse et de fer des dénommés Morro de Cruzeiro dans la ville d’Ouro Preto, Etat de Geraes, Brésil, d’une superficie approximative de 2.000 hectares telle que cette concession lui a été accordée par l’administration municipale d’Ouro Preto dans la session de la chambre municipale date du 23 décembre 1898
- De 8 contrats pour le droit d’extraire le manganèse et autres minéraux, passés avec les propriétaires suivants:
- Augusthino Gomes Lisboa
- Antonio de Oliveira Pinho
- Vincente José dos Santos
- Antonio Vincente de Souza
- Mannuel de Oliveira Pinho
- João Xavier dos Santos
- João Martin Sobrinho
- Francisco da Silva Correa et Francisco Manso da Silva Campos
Dans les terrains dénommés Venda Nova et Botafoga, situés dans le district Trez Cruzes, municipe d’Ouro Preto, Etat de Minas Geraes, Brésil, d’une contenance approximative de 580 hecatres, tels que ces contrats lui ont été transférés par acte authentique dressé le ministère du notaire Sosthenes-Cesar de Mello à Ouro Preto, en date du 22 décembre 1898, enregistré le 24 décembre suivant ;
- Des études et travaux faits jusqu’à ce jour
Ces apports sont faits quittes et libres de toutes charges, dettes et hypothèques et acceptés par la présente société tels qu’ils se trouvent et se comportent, avec l’obligation pour elle de supporter les frais de transferts et d’impôts ultérieurs.
Pour prix de ses apports le comparant Charles Bettendorf reçoit 4.000 actions privilégiées entièrement libérées et 4.000 actions ordinaires.
Sont présents ou représentés les actionnaires de la société savoir:
- Charles Bettendorf, industriel, demeurant à Luxembourg
- Achille Gueur, négociant, demeurant à Charleroi
- Pierre-Éloi Schoué. propriétaire et bourgmestre, demeurant à Eich
- Pierre-François De Doncker, ingénieur, demeurant à Bruxelles, 68 rue Pascale
- Baron Alphonse de Gruben, propriétaire, demeurant à Anvers, 3 rue Baeckelmans
- Mme la douairière Edmond de Turck de Kersbeek, née Valérie della Faille de Leverghem, propriétaire, demeurant à Boisschot
- Baron Charles de Gruben, sénateur, demeurant à Anvers, 3 rue Baeckelmans
- Eugène Denis Van den Bogaerde, docteur en droit, demeurant Bruxelles, 8 rue du Magistrat
- Albert Diehl, administrateur délégué de la Société coloniale anversoise, demeurant à Anvers, 9 rue Rubens
- Hubert De Lang, agent de change, demeurant à Anvers, 3 Marché aux Souliers
- Ernest Eiffe, armateur, demeurant à Anvers, 6 rue Gounod
- Evrard Havenith, négociant, demeurant à Anvers, 71 Chaussée de Malines
- Joseph Heymann Rosenthal, négociant, demeurant à Anvers, 3 boulevard Léopold
- Louis Nève, propriétaire, demeurant au château "den Heester" à Saint-Léonard par Brecht
- George Paget-Walford, armateur, demeurant à Anvers, 95 boulevard Léopold
- Baron Léon van Pottelsberghe de la Potterie, propriétaire, demeurant à Gand, rue Haut Port
- Alphonse Jaumain, ingénieur, demeurant à Bruxelles, 11 avenue de la Reine
- Baron Adhémar de Steenhault de Waerbeke, sénateur, demeurant au château de Vollezeele
- Henri Dupuis, ingénieur, directeur des Usines de Moncheret, demeurant à Acoz
- Léon Jacobs, notaire, demeurant à Bruxelles, 11 rue des Paroissiens
- Armand Stouls, ingénieur, directeur des Usines d'Espérance-Longdoz, demeurant à Liège
- Léon Keusters, banquier, demeurant à Anvers, 11 Canal des Récollets
- Georges Marly, agent de change, demeurant à Bruxelles, 11 boulevard Anspach
- Maximilien Motte, magistrat, demeurant à Bruxelles, 39 rue de Livourne
- Charles-Auguste Reichard, propriétaire, demeurant à Bruxelles, 146 avenue Louise
- Charles Motte, avocat, demeurant à Bruxelles, 113 rue de Source
- Mme Jeanne Louise Marie Ghislaine Motte, épouse assistée et autorisée de M. le comte Maurice de Looz Corswarem, propriétaire, demeurant à Sprimont
- Mlle Juliette Motte, propriétaire, demeurant à Bruxelles, 39 rue de Livourne
- Gustave Schmitz, directeur de banque, demeurant à Bruxelles, 70 rue Royale
- Arthur Libert, notaire, demeurant à Longueville
- Louis Pirard, docteur en droit, demeurant à Bruxelles, 10 rue Commerce
- Paul Pirard, ingénieur des mines, demeurant à Bruxelles, 12 rue du Commerce
- Louis de Buggenoms, avocat, demeurant à Liége, 19 place Bronckart
- La société anonyme établie à Anvers sous la dénomination de Société coloniale anversoise, ici représentée par 2 de ses administrateurs MM le Baron Weber de Treuenfels et Léon Van den Bosch, tous deux ci-après nommés
- Léon Van den Bosch, administrateur délégué de la Société coloniale anversoise, demeurant à Anvers, 9 rue Rubens
- M le comte Oscar Le Grelle, propriétaire, demeurant à Anvers, 17 rue des Pinsons
- John Van der Taelen porteur de procuration, demeurant Anvers, 80 avenue Isabelle
- Maxime Vitrac des Roziers, directeur de banque, demeurant Bruxelles, 9 rue Saint Pierre
- Baron Louis Weber de Treuenfels, président de la Société coloniale anversoise, demeurant à Anvers, 9 rue Rubens
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1899 |
Die Manganerzlager des Herrn Ch. Bettendorf in Brasilien.
Die Presse berichtete im Laufe des vergangenen Herbstes über eine Reise des hiesigen Industriellen Hrn. Ch. Bettendorf aus dem Bahnhofviertel nach Brasilen, wo derselbe ausgedehnte Manganerzlager erworben hat. Heute lesen wir im Handelsteil der "Indépendance belge": "Unter der Benennung "Société des mines de manganèse d'Ouro Preto (Minas Geraes, Brasil)" hat sich zu Antwerpen eine Anonyme Gesellschaft zur Förderung und zum Vertrieb von Mangan- und Eisenerz gebildet. Das Gesellschaftskapital beträgt 3 Millionen Franken und ist in 6.000 Aktien zu 500 Fr. eingeteilt. Außerdem werden 6.000 gewöhnliche Aktien ohne Wertbezeichnung geschaffen.
Hr. Ch. Bettendorf bringt als Einlage das Eigentumsrecht von Gold-, Eisen- und Topashaltigen Manganlagern in einer Ausdehnung von über 4.000 Hektares, gelegen zu Ouro Preto, Staat Minas-Geraes (Brasilien, und eine Manganerzconcession von 2.580 Hektares ebendaselbst. Dafür erhält Hr. Bettendorf 4.000 privilegierte und 4.000 gewöhnliche Aktien.
Der Gewinn verteilt sich wie folgt: 5 % in die Reserve; 6 % Dividende für die priilegierten Aktien; vom Überschuß 1 % für jedes Mitglied des Verwaltungsrates und 1 % für jeden Aufsichtskommissar; 1 % für den Vorsitzenden des Verwaltungsrates: 1 % für den delegierten Aufsichtskommissar. Der Rest wird zu 50 % auf die privilegierten und zu 50 % auf die gewöhnlichen Aktien verteilt.
Mitglieder des Verwaltungerates sind die HH. Baron Charles Eugène-Frédéric de Gruben, Baron Louis Weber de Treuenfels, Pierre-François de Doncker, Alphonse Jaumain, Charles Bettendorf, Albert Diehl, Léon Van den Bosch und Louis de Buggenoms.“
Wir ersehen aus der Beilage des "Moniteur belge", in welcher die Gründungsurkunde der Gesellschaft abgedruckt ist, daß unter den Teilhabern viele hervorragende Namen der belgischen Finanz, Industrie und Rederei vertreten sind. Die fachmännischen Berichte über das Unternehmen bezeichnen dasselbe als sehr lukrativ wegen des hohen Erzgehaltes der mächtigen Vorkommen, die dicht an der Eisenbahn liegen und wegen der billigen Seefrachten aus Brasilien.
(BBZ: 25.4.1899) |