Ein Luxemburger als Luftschiffer. Aus Chartres melden die Blätter, daß unser junger Landsmann, Herr Ingenieur Gangler aus Walferdingen, der seine Stelle als Ingenieur bei der Westbahn aufgegeben hat, um sich ganz den Problemen der Luftschifffahrt zuzuwenden, von der Militärverwaltung von Chartres die Erlaubnis erhalten hat, Versuche auf dem dortigen Manöverfelde anzustellen. Sein Vertreter hat die Stadtverwaltung ersucht, für Gangler neben dem Versuchsfeld einen großen Maschinenschuppen zu errichten, und da die Geschäftswelt der Sache sympathisch gegenübersteht, wird die Verwaltung den Bau des Schuppens höchst wahrscheinlich übernehmen, sodaß wir mit nächtsten über die Versuche, des jungen Flugtechnikers zu berichten hätten.

(LBZ: 13.2.1909)

En janvier 1909, un petit groupe de personnes ayant compris tout l’intérêt que la ville de Chartres pourrait tirer de la présence d’un aviateur sur son territoire (intérêt plus économique que scientifique probablement…) organise une rencontre entre le représentant d’un aviateur habitué d’Issy-les Moulineaux, M. Gangler, prêt à venir s’installer à Chartres et le maire qui lui donne son accord et promet une aide (sans toutefois que la ville souhaite en être le principal moteur). Suite à cette entrevue, M. Gangler contacte le commandant d’armes de la place de Chartres pour solliciter l’autorisation d’utiliser le champ de manoeuvres « pour des expériences d’aviation ». Le maire interrogé donne un avis favorable en février 1909.
M. Gangler, le 9 février, demande que l’on mette à sa disposition, durant une année, un emplacement, voisin du champ de manoeuvres, sur lequel serait édifié un hangar auquel seraient adjointes deux pièces, l’une à son usage propre, l’autre destinée au gardien.

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L’avion de Gangler ne volera pas sur la Beauce. Son constructeur, poursuivra néanmoins sa carrière sous d’autres cieux.

(Source: https://mediatheque.chartres.fr 10.4.2021)

Aéro-Club Luxembourgeois - Exposition d’aéroplanes dans les sous-sols du Cercle à Luxembourg-Ville

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Une photographie montre M. Gangler, de Walferdange, actuellement à Chartres, sur un aéroplane de son invention. Un tableau nous explique la construction de l’appareil.

(LIL: 25.4.1910)

Luxemburg - Aeroplanausstellung. Am Sonntag vormittag eröffnete in aller Stille die vom Aero-Club Luxembourgeois veranstaltete Flugmaschinenausstellung.

Ingenieur N. Gangler aus Walferdingen, jetzt Erbauer von Flugmaschinen in Chartres, der mit seinem Aeroplan mit intermittierendem Fallschirm bereits die schönsten Erfolge erzielt hat.

(LBZ: 26.4.1910)

Un de nos compatriotes, M. l’ingénieur Gangler, expose au Salon de l’Aéronautique à Paris un monoplan parachute qui attire fortement l’attention des gens du métier. Noua lisons, en effet, dans l'Auto:
«Après quelques jours d’exposition, l'attention se fixe sur les appareils les mieux compris, parmi lesquels il faut citer le monoplan à parachute de l’ingénieur Gangler. Cet appareil est non seulement admirablement étudié, mais il est fort gracieux et a par son fuselage beaucoup d’analogie avec l’oiseau. Un examen attentif révèle une grande ingéniosité, qui fait honneur à la sagacité de M. Gangler ».

De son côté, le Matin écrit; «Il serait curieux de connaître l’impression de la foule devant le monoplan à parachute de Gangler. Celui-ci est à proprement parler un appareil d’étude, tout juste bâti pour la démonstration, mais nullement fignolé pour attirer les badauds. Mais tel que, il attire l’attention des experts, parce que visiblement l’auteur s’est préoccupé de créer un «planeur»... »

Rien n’est plus facile que de construire désormais un aéroplane qui «vole», me disait hier Gangler. Mais ce qui est moins à la portée de tout le monde, c’est, de faire un «planeur».

«Il faudrait toute une colonne de journal pour décrire dans ses détails le monoplan Gangler . Mais on peut les résumer en signalant l’aile parachute, formée d'une aile rigide légèrement incurvée, munie d’un «aileron» flexible et déformable à volonté. L’intérêt de cette innovation réside en ceci : c’est qu’elle permet un gauchissement idéal. En vol droit, les ailes sont maintenues dans un plan horizontal. En vol plané, ramenées vers le sol, elles forment parachute. Le fuselage en forme de corps d’oiseau, deux hélices à l’arrière du plan sustentateur : autant de nouveautés intéressantes qu’il était bon de signaler.

«Les ingénieurs nombreux qui ont visité le stand Deperdussin ont été vivement intéressés par ce monoplan, ainsi que par le mécanisme inverseur sur lequel sont montées deux hélices à pas contraire, tournant sur le même arbre. Ce système leur a paru susceptible d’être appliqué avec succès non seulement sur les aéroplanes de grande puissance, mais encore sur les ballons dirigeables.»

(LIL: 24.10.1910)