Familienchronik  und  Ereignisse

Jean  Kayser  (Keiser)

Johannes (Jean) Kayser  * 8.10.1764 Rümelingen 

Sohn von Mathias Kayser und Magdalena Laroche

Beruf: Taglöhner

Kirchenbuch Pfarrei Rümelingen

+  25.6.1823   im Wald zu Rümelingen um ein Uhr des morgens,  act 9/1823 ad com Kayl

Zivilstandsregister Kayl

°°  21.1.1795 Rümelingen

Kirchenbuch Pfarrei Rümelingen

Margaretha Schosseler  * 13.4.1765(70)  Ruxweiler, ad com Ottange (F)

Tochter von Bernardi Schosseler und Madelaine Buché, beide wohnhaft zu Ruxweiler

+ 15.9.1820 Rümelingen, act 23/1820 ad. com.Kayl

Zivilstandsregister Kayl

Das Geschehnis

Am  24. Juni 1823  erschoss der Förster Philippe Mondoyen (45 Jahre alt)  aus Esch den Herr Jean (Johan) Kayser / Keiser  (∼ 54 Jahre)  aus Rümelingen. Laut dem offiziellen Bericht nach erwischte der Förster den Herrn Kayser beim Holzsammeln. Anderen Quellen zufolge soll Herr Kayser hier beim Aufstellen einer Wildfalle erwischt worden sein.

Dem ermordeten Jean Kayser wurde noch im selben Jahre (1823) auf dieser Stelle ein 80 Zentimeter hohes Denkmal errichtet.

Der Förster Philipp Mondoyen aus Esch-Alzette wurde verurteilt zu lebenslänglicher Zwangsarbeit, öffentlicher Ausstellung und Brandmarke.

Der offizielle Bericht

1823

Hier der offizielle Bericht den der Bürgermeister im Jahre 1923 verfasste so wie er im Buch „Rümelinger Land und Leute“ von Nicolas Charpantier abgedruck zu lesen ist.

L’an mil huit cent vingt-trois le vint-cinq juin Monsieur Jean Berens, maire de la mairie de Kayl, attestant par les présents, que mom sergent appariteur (= Polizist) Jean Wagner, de résidence à Rumelange m’a rapporté qu’il a bu hier avec le sieur Philippe Mondoyen, garde-forestier de résidence à Esch, à Rumelange chez Jacques Breyer trois bouteilles de vin, et que de là ils sont allé ensemble vers trois heures et demie de relevée dans le bois communal de Rumelange, et qu’étant parvenus au lieu dit „Schwinkert“, ils s’apperçurent un homme qui prépara un fagot sur la lisière du bois qui sépare la coupe affouagère de l’année courante, à celle destinée pour 1824, et qui était une soixantaine de pas de lui, il nous apperçut, et voulut se sauver, et courir dans le grand bois. Le dit sieur Mondoyen, en se dirigeant vers lui lâcha deux coups de fusil. Après le premier coup il a crié halt, et donna d suite le deuxième lequel en courant le dit Wagner a reconnu être le sieur Jean Kayser manoeuvre à Rumelange. Après il dit au dit Mondoyen comment osez-vous tirer sur un homme, lequel répliqua je ne crois pas l’avoir attrappé puisque mon fusil tire bien. De là ils ont continué leur chemin et au retour dudit Wagner chez lui il alla à la maison du dit Jean Kayser et demanda à sa fille et à son gendre si leur père n’était pas encore de retour, ils répondaient que non, et que pour lors il les invita d’aller voir après lui dans le bois en désignant l’endroit ci-dessus en ajoutant il y a quelques heures que le dit Sr Mondoyen tira deux coups fusil sur lui et qu’il pourrait l’avoir attrappé. De là il est venu chez nous la même déclaration et quelques temps après le gendre du dit Kayser accompagné de quelques autre sont revenus disant qu’ils n’ont pas trouvé. J’ai commandé pour lors le dit Wagner d’aller avec une sixaine d’autres hommes avec une lanterne voir où cet homme est devenu. Lequel Wagner est revenu avec quelques autres, disant qu’ils l’ont trouvé mort une cinquantaine de pas environ de la place où il doit avoir attrapé les coups. Je fis garder le cadavre par quatre hommes et le lendemain vers huit heures du matin je me suis, accompagné de mon secrétaire et du dit Wagner, transporté au dit bois auprès le cadavre, pour mieux pouvoir constater les faits et circonstances du meurtre, et chemin faisant nous avons rencontré le dit Mondoyen, lequel me demanda où allez-vous. Je lui ai répondu nous allons au bois au lieu dit Schwinkert, où il se trouve un homme de tué à coups fusil. Le dit Mondoyen répliqua en tremblant moi j’ai tiré hier sur quelqu’un en cet endroit, mais je ne croyais pas lui faire du mal, s’il est mort je suis malheureux et j’irai de suite à Luxembourg me constituer prisonnier et s’en alla. Nous avons continué notre chemin et de retour chez nous nous avons rédigé le présent procès-verbal en justice avec que de droit.

Témoins sont Jean Wagener, Michel Monceau père, Pierre Kemp, Jean Grimeler.

Fait à Rumelange, le jour et an que dessus.

J. Berens

Rümelinger Land und Leute, Nicolas Charpantier

Das Denkmal

Ein 80 cm hohes Steinkreuz erinnert noch heute an diese schreckliche Tat.

die Vorderseite

Fotos: C.H.

Die Inschrift auf der Vorderseite ist durch einige Beschädigungen nicht mehr ganz erhalten. Aus früheren Aufnahmen und Berichte ist uns der vollständige Text jedoch bekannt.

Hier ist gestorben Jean Keiser den  24. Juni 1823     D.O.M.

D.O.M  =  Deo Optimo Maximo ,  Gott, dem Besten und Größten

die Rückseite

Auf der Rückseite die Ornamente

das Akronym    IHS     „Iesus hominum salvator“   Jesus,  Erlöser der Menschen

das Herz           als Zeichen der Liebe zu Gott und von Gott zu den Menschen

die Doppelrosette

Die innere Scheibe, ein Kreis mit einem Punkt in der Mitte und acht vom Zentrum abgehende Stahlen, könnte das Symbol einer Sonne darstellen.

Die Sonne steht als Symbol für Wärme, Licht und Klarheit. In der Bibel steht sie auch für Gerechtigkeit.

Betrachtet man das Geschehnis das zum Errichten dieses Kreuzes beigetragen hat, so könnte dieses Symbol uns auf das Evangelium nach Matthäus Kapitel 13, Vers 43, hinweisen.  „ Dann werden die Gerechten leuchten wie die Sonne in dem Reich ihres Vaters. Wer Ohren hat, der höre !