Voici une info de Cécile Miller:
En ce qui concerne l'appellation "plaques sèches", c'est en référence aux plaques au Collodion de l'époque juste avant (avant 1880), que l'on ne pouvait utiliser et développer une fois exposées que si elles restaient humides. Le procédé au collodion humide, à l'époque, était le plus répandu et avait cet inconvénient de mise-en oeuvre .
fr.wikipedia.org/wiki/Collodion_humide
On peut dire que les photographes ont apprécié l'arrivée des plaques aux gélatino-bromures d'argent dites "sèches", qui pouvaient être utilisées ou développées quand on voulait et qui étaient beaucoup plus sensibles à la lumière!!!
Les plaques fabriquées par l'industrie luxembourgeoise étaient les mêmes que les "Lumière", les "Jougla"...un peu comme toutes les marques de cette époque dans tous les pays, dans les grandes lignes. Après, chacun adaptait sa "cuisine" sans en toucher mot au voisin (secrets industriels), ce qui fait que l'on a très peu de témoignages des "recettes" exactes de chaque marque!!
Les plaques négatives aux gélatino-bromures d'argent ont été utilisées jusque dans les années 1930 pour l'industrie, l'imprimerie (ou la gravure) et pour la photo scientifique, car elles étaient très précises et n'avaient pas l'inconvénient de la déformation de l'image causée par les supports souples tels le nitrate de cellulose (et par la suite l'acétate).
Un grand merci!