Luxembourg |
Historique - Geschichtlicher Überblick |
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1886/87 | M. Brézol est arrivé, vers 1886/87 dans le Grand-Duché de Luxembourg pour installer l’usine de M. Hodez à Ettelbruck. Cette installation terminée, M. Brézol fit l’acquisition de 10 machines à semences tapissiers, qui furent placées à Bissen. L’usine était louée par moitié avec les frères May, qui eux faisaient le clou des chaussures pour leur compte. (LIL: 2.7.1894) |
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1887 | Fondation de la Clouterie mécanique de M.E. Brézol - Nagelfabrik Bissen par Edouard-Victor Brézol, de St-Laurent / Mézières sur le site de l'ancienne Usine de Bissen Der Franzose Brézol und die Gebrüder May errichten je eine Nagelfabrik in der "Schmiede" der früheren Bissener Hütte. |
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1889 | Liste des contribuables imposés à 10 fr. et plus à la contribution mobilière de 1889. Liste der Steuerpflichtigen, welche zu 10 Franken und darüber in der Mobiliarsteuer von 1889 angesetzt sind. Beurlet Octave (directeur de Lambiotte-Vigneron) - Brézol Edouard (clouterie) - Dieschbourg Eugène (moulin) - Hirsch Nicolas (moulin) - Lambiotte-Vigneron (fabrique d'acide pyroligneux - scierie) - May frères (clouterie) - Mersch-Faber Ch. veuve (tannerie) - Ottelé Nicolas - Pastoret Antoine - Moulin Souvignier Jean (moulin) - Wester Valentin (tannerie) |
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1891 |
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E. Brézol & Cie, Bissen (Source: Bissen seit eh und je - Band 2 - Seite 329) |
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E. Brézol & Cie, Bissen (Source: Bissen seit eh und je - Band 2 - Seite 329) |
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Les usines de Bissen, sont situées à environ 400 mètres du village sur la rivière l’Attert, qui les alimente d’une force hydraulique utilisable d’environ 100 chevaux. Autrefois, elles servaient à la fabrication du fer. Au bois, il y avait plusieurs feux d’affinerie, un haut-fourneau avec four à chaux, utilisant les gaz, fonderie pour la poterie, platinerie, fabrication d’essieux etc,, inexploitées depuis bon nombre d’années. Les bâtiments qui tombaient en ruines furent acquis avec les terrains attenants par M. Kilbourg, ancien entrepreneur et propriétaire à Colmar-Berg. Une partie des constructions fut rasée, et les matériaux servirent à restaurer celles qui sont utilisées aujourdhui. Le bâtiment principal (la vieille forge), mesurant 18 mètres sur 16, a été aménagé pour la clouterie. Une turbine de 40 chevaux, installée dans un angle du bâtiment à la place de l’ancienne roue des feux d’affinerie, sert à activer les machines au nombre de 60 dont 50 en activité. Ces machines sont disposées sur 4 rangs, avec deux lignes de transmissions principales et transmissions intermédiaires pour les accessoires, meules, tambours, machines-outils, etc., etc. Les 50 machines en activité se composent :
Sur la façade du bâtiment principal, se trouve l’ajustage ou atelier de réparation et construction; cette annexe renferme 3 tours dont un parallèle, 2 machines à raboter, 1 étau-lime, 1 fourie à colonne et une murale, double forge, petit marteau pilon, meule à émeri, etc. Le côté droit couvert, sert de magasin pour le fer, l’acier. Le côté gauche également couvert, abrite les tambours l’atelier de galvanisation, étamage et le démêlage.
Le tout desservi par un monte-charge automatique. Les bureaux viennent à la suite et se trouvent à proximité du magasin, avec le logement du comptable. Un peu à l’écart un autre bâtiment avec grande cheminée pour le four à recuire de fil de fer, et turbine de 15 chevaux qui va être utilisé comme tréfilerie. Une troisième turbine en construction sera également placée dans le grand bâtiment déjà mentionné et donnera la force supplémentaire nécessaire pour activer les 10 machines au repos et celles en construction. Dernière l’usine se trouve une cité ouvrière, ce qui permet de loger une partie du personnel. Plus loin, deux maisons d’habitation avec jardin et fort bien aménagées servent l’une de demeure de la famille Brézol, l’autre de pied à terre à M. Hodez. L’établissement est exploité par la société et sous raison sociale E. Brézol et Cie avec le titre de "Clouteries franco-luxembourgeoises". Le matériel pour les clous en tôle, semences de tapissiers et autres et partie du matériel pour les pointes, a été cédé par M. Blanchet, beau-frère de M. Brézol, maître de forges à Lille. Autrefois directeur de la clouterie de la forge Nouzon (Capital 600.000 frs.) M. Brézol est le fils et le neveu des Brézol des Ardennes. Les frères Brézol sont les inventeurs des machines à clous; leur premier brevet est daté du 1er avril 1850. Ils sont créateurs de cette industrie ; on leur doit son grand développement tant en France qu’à l’étranger. Les importantes usines de Mohon, St-Marceau, la forge Mohon, la forge Nouzon ont été fondées par eux, comme plusieurs autres en Belgique, Hollande, Allemagne sont dues aussi à leur collaboration. M. Brézol est arrivé, il y a 7 ans environs (donc vers 1886/87) dans le Grand-Duché pour installer l’usine de M. Hodez à Ettelbruck. Cette installation terminée, M. Brézol fit l’acquisition de 10 machines à semences tapissiers, qui furent placées à Bissen. L’usine était louée par moitié avec les frères May, qui eux faisaient le clou des chaussures pour leur compte. Comme chaque jour l’industrie de M. Brézol prenait du développement grâce à une fabrication irréprochable, reconnue supérieure, même par la concurrence, plusieurs machines furent mises en construction, si bien que, lors de la constitution de la société, leur nombre était de 25 c’est-à-dire 15 machines entièrement construites dans les usines de Bissen. Eu égard aux éléments dont il disposait et de l’aveu même d’hommes compétents. M. Brézol a accompli là un véritable tour de force. Seul, sans employé, sans contremaître, menant de front l’instruction du personnel, l’installation de l’usine, la construction des machines, organisant les débouchés, il a débuté avec une vente de 39.000 kilos la première année, 100.000 k. 118.000 k., 120.000 k. et enfin 142.000 k. vendus en moyenne 50 frs. / 100 kilos, la 5e année. C’est en payant de sa personne, toujours sur la brèche, par sa persévérance et ne se laissant, rebuter par aucune difficulté que M. Brézol a obtenu ce résultat. Cette partie constitue donc un bon appoint pour la société et nous souhaitons que M. Brézol puisse continuer la tâche qu’il a, si bien préparée. Nous avons parlé du matériel de M. Hodez ; il a été ramené de Châtel-St-Germain, et quoique les machines aient été atteintes par le feu, leur réfection complète opérée à Bissen, permet d’obtenir un produit parfait pouvant rivaliser avec n’importe lequel similaire, allemand, français ou belge. Non seulement la fabrication est supérieure comme fini, mais le rendement est le double de celui obtenu autrefois à Ettelbruck. La fusion de l’affaire Brézol avec celle de M. Hodez permet d’offrir à la clientèle toute la clouterie général en fer, acier, cuivre, zinc, aluminium. Clous, fil de fer à tiges extra réduites en tous genres. Clous en tôle, fer, cuivre, zinc, semences-bosselles, semences à petites têtes Moravia, pour monter la chaussure, chevilles en fer et cuivre, rondes, carrées et à river. Pointes et clous d’ardoises, pointes fines et petites ferronnerie, clouterie forgée. Plusieurs brevets allemands, belges, français, et luxembourgeois obtenus par M. Brézol sont une garantie de la propriété des machines perfectionnées que la société emploie. La production mensuelle pourra arriver à 30 mêmes 35.0000 kg dans un délai très rapproché. Faisons remarquer que les clous de tôle ne donnent pas de poids puisque certains numéros comptent 1000 clous aux 40 grammes. Les usines de Bissen occupent actuellement 40 ouvriers. Notons en passant, qu’un seul homme avec un gamin peuvent conduire 5 machines à clous tôles et un ouvrier pour 2 machines fil de fer. Le reste du personnel comprend ajusteurs, emballeurs, manœuvres, gamins et gamines. Nous verrions avec plaisir l’installation d’un laminoir à tôle et à fil de fer dans le Grand-Duché pour qui, en dehors de la consommation des quincailleries et autres, l’alimentation des usines de Bissen serait une bonne réserve, étant donné l’accroissement journalier de ces établissements. (LIL: 2.7.1894) |
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1894/1895 | Brézol Edouard quitte la clouterie de Bissen | ||
12.1894 | Bissen. - La société qui s’était constituée pour l’exploitation de la clouterie de Bissen a été dissoute. (LIL: 8.12.1894) | ||
1907 | Brézol Edouard, Bahnhof-Avenue 20, Luxemburg-Bahnhof, Ingenieur Brézol Eduard, Karlstraße 2, Luxemburg-Bahnhof, Ingenieur |
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Clouteries mécaniques à chaud Hubert, Le Chanteur, Brézol & Cie, Saint-Marceau (Collection: industrie.lu)
Bibliographie | |||||||
Titel - Titre | |||||||
BISSEN: seit eh und je Band 2 |
Kalmes Victor | 2002 | Gemeindeverwaltung Bissen saint-paul luxembourg |
u.a. Die Eisenhütte |
101-109 295 -392 |
2-87996-939-5 | |
300 Jahre Industrie in Bissen |
Kalmes Victor | 1973 | Gemeindeverwaltung Bissen Nagelfabrik Bissen |
u.a. Die Eisenhütte |
182 |
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Luxemburger Handels-Adreßbuch 1907-1908 | 1907-1908 | ||||||
Luxemburger Handels-Adressbuch 1904 | Nach amtlichen Quellen bearbeitet von François Kerschenmeyer | 1904 | Handels-Adressbuch sämtlicher Handel- und Gewerbetreibenden des Grossherzogtum Luxemburg nebst Verzeichnis der im Grossherzogtum Luxemburg befindlichen Staats- und Kommunal-Behörden und der bei denselben angestellten Beamten | Druck und Verlag von J. P. Nimax | 145 |
Liens / Links |
Neelfabriken - Klautjen zu Lëtzebuerg - Clouteries - Cloutiers au Luxembourg - Nagelfabriken - Nagelschmiede in Luxemburg |
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