Biisser Schmelz
Usine de Bissen
Hüttenwerk Bissen


Cheminée de l'ancienne forge de Bissen (Photo: Camille Aschman; Copyright: Photothèque de la Ville de Luxembourg)

Historique - Geschichtlicher Überblick
<1631 Création / Gründung
   
1661 In den spanischen Niederlanden sind nur noch 33 Eisenhütten in Betrieb, darunter Ansemburg, Bissen, Bollendorf, Dommeldingen, Lasauvage
   
1730 Exploitation par le Comte de la Pérouse (Perousse) et de Créhange / Maximilian Cajetan (Emanuel) von Bertrand, Graf von Perusa-Criechingen
   
   
1782 Faber Jean Jacques, directeur de la forge
   
<=1805 Henri-Jean, Baron d'Oyen, Darmstadt
   
<=1806 Sauer Louis, Verwalter der Schmiede
   
1818 Freiherr Heinrich Johann von Oyen zu Fürstenstein

(Mine d'Antimoine à Goesdorf)
   
1832 Décès de Jean Kesseler - Niggel, gérant
   
? - ? Franz Georg Laven - Niggel (aus Trier), Direktor
   
1836/1837 Vente de toutes les installations à Bissen par le Comte d'Oyen au Duc Karl von Arenberg de Bruxelles
   

1836 ? - 1857 ?

<=1848

Chrétien Schleicher, régisseur des forges de Bissen
184x Revenu de la forge de Bissen: 8.000 florins
   
12.1855

Courrier: Er bespricht die Umstände, worein der Eisenweg, wie die Regierung denselben concessioniert hat, die Eisenindustrie unseres Landes bringen wird. Das meiste von unsern Hüttenwerken produzierte Roheisen geht nach Preussen, weil die dortigen Hüttenwerke dasselbe nicht so wohlfeil herstellen können. Daß sie dies bisher nicht konnten, lag einfach daran, weil sie das Eisenerz nicht unter so günstigen Verhältnissen haben wie wir. Die Feuerung hingegen hat die preussische Industrie wohlfeiler, indem der Staat, welcher Besitzer der meisten Steinkohlengruben ist, den inländischen Industriellen die Kohlen 25 Prozent billiger abläßt, als den unserigen. Unter den Bedingungen und bei der Richtung, die die Eisenbahn haben soll, wird indessen den Hüttenwerken auf der Mosel das Erz wohlfeiler geliefert werden können, als dies für Grundhof, Fischbach, Colmar und Bissen der Fall sein kann. Was folgt daraus? Daß die Moselhüttenwerke, statt jetzt das Roheisen bei uns zu kaufen, es leichter haben, das Eisenerz in unserem Lande zu nehmen und selbst das Eisen zu schmelzen. Im Interesse des Landes ist das nicht, denn jeder Staat hat am meisten Vorteil dabei, wenn er seine Rohprodukte selbst verarbeitet und selbe nur in fabriziertem Zustande ausführt. Die Eisenindustrie ernährt heute 2.000 Arbeiter und bringt jährlich 3 Millionen Franken ins Land. Sollte sie fallen zu Gunsten der Ausfuhr unserer Eisenerze, so würden 200 Arbeiter täglich hinreichen, um 6mal soviel Erz auszugraben, als dessen bis jetzt im Lande verbraucht wird. Diese Arbeiter würden jährlich 100.000 Fr. erhalten. Das Land würde also bei diesem Tausche nichts gewinnen können. Könnte die Regierung solches verhindern? Der Courrier"

(Der Wächter an der Sauer: 22.12.1855)

   
1857

Schleicher, Chr., à Bissen
administrateur des biens du Duc d'Arenberg

(Source: Almanach du Commerce du Grand-Duché de Luxembourg par N.C., 1re année, 1857)

1857 Arrêt haut-fourneau
12.3.1857

Chrétien Schleicher, propriétaire à Bissen, fera vendra par adjudication publique et à crédit, savoir:

15 chevaux, 38 bêtes à cornes, 30 porcs, dont 8 truies, 4 chariots à la malbourough, 7 charrues, herses, charettes, tombereau et autres ustensiles aratoires, harnachements de chevaux et différents autres objets.

Cette vente sera faite à Meysembourg, à la maison de ferme nommée "Schummesch".

(Der Wächter an der Sauer: 11.3.1857)

   
(10.1864) (Pachthof Helmeschhof bei Bissen begreifend 20 Ha Ländereien und Wiesen zu verpachten)
   
1870 Aldobrandini, Roma
Pietro Prospero Maria, Prinz von Sarsina
   
1883 Don Filippo Massimo, Prinz von Lancellotti - Aldobrandini, époux d'Elisabeth Aldobrandini
1883 Mathias Kilbourg, Colmar-Berg
   
1883 - 1893?

Holzessigfabrik - Fabrique d'acide pyroligneux Lambiotte - Vigneron

in der Schreinerei und in der monumentalen „Cheminée" der früheren Bissener Hütte (angemietet bei Mathias Kilbourg).

   
   
1887

Fondation de 2 clouteries sur le site de l'ancienne Usine de Bissen:

Der Franzose Brézol und die Gebrüder May errichten je eine Nagelfabrik in der "Schmiede" der früheren Bissener Hütte.

   
 

LES USINES DE BISSEN

Il y a quelque temps, un de nos confrères publiait un article sur ces usines, qui était incomplet et tout à fait inexact. Nous nous sommes rendus à Bissen, et voici ce que nous avons recueilli sur cette exploitation.

Les usines de Bissen, sont situées à environ 400 mètres du village sur la rivière l’Attert, qui les alimente d’une force hydraulique utilisable d’environ 100 chevaux.

Autrefois, elles servaient à la fabrication du fer. Au bois, il y avait plusieurs feux d’affinerie, un haut-fourneau avec four à chaux, utilisant les gaz, fonderie pour la poterie, platinerie, fabrication d’essieux etc,, inexploitées depuis bon nombre d’années. Les bâtiments qui tombaient en ruines furent acquis avec les terrains attenants par M. Kilbourg, ancien entrepreneur et propriétaire à Colmar-Berg.

Une partie des constructions fut rasée, et les matériaux servirent à restaurer celles qui sont utilisées aujourdhui.

Le bâtiment principal (la vieille forge), mesurant 18 mètres sur 16, a été aménagé pour la clouterie.

Une turbine de 40 chevaux, installée dans un angle du bâtiment à la place de l’ancienne roue des feux d’affinerie, sert à activer les machines au nombre de 60 dont 50 en activité.

Ces machines sont disposées sur 4 rangs, avec 2 lignes de transmissions principales et transmissions intermédiaires pour les accessoires, meules, tambours, machines-outils, etc., etc.

Les 50 machines en activité se composent :

  • 26 machines à clous tôle semences et autres.
  • 8 machines à clous de chaussures, ancien matériel de M. Hodez.
  • 16 machines à pointés.

Sur la façade du bâtiment principal, se trouve l’ajustage ou atelier de réparation et construction; cette annexe renferme 3 tours dont un parallèle, 2 machines à raboter, 1 étau-lime, 1 fourie à colonne et une murale, double forge, petit marteau pilon, meule à émeri, etc.

Le côté droit couvert, sert de magasin pour le fer, l’acier.

Le côté gauche également couvert, abrite les tambours l’atelier de galvanisation, étamage et le démêlage.

  • Le grand bâtiment à côté (ancien haut-fourneau) est utilisé.
  • Rez-de-chaussée, four à bleuir les emballage pour clous et barils, magasins pour la tôle et le fer.
  • Le 1er étage est aménagé comme magasin pour les clous en paquets.
  • Le 2e étage sert de magasin aux fil de fer, fil cuivre, papiers d’emballage, caisses, etc.

Le tout desservi par un monte-charge automatique.

Les bureaux viennent à la suite et se trouvent à proximité du magasin, avec le logement du comptable.

Un peu à l’écart un autre bâtiment avec grande cheminée pour le four à recuire de fil de fer, et turbine de 15 chevaux qui va être utilisé comme tréfilerie.

Une troisième turbine en construction sera également placée dans le grand bâtiment déjà mentionné et donnera la force supplémentaire nécessaire pour activer les 10 machines au repos et celles en construction.

Dernière l’usine se trouve une cité ouvrière, ce qui permet de loger une partie du personnel. Plus loin, deux maisons d’habitation avec jardin et fort bien aménagées servent l’une de demeure de la famille Brézol, l’autre de pied à terre à M. Hodez. L’établissement est exploité par la société et sous raison sociale E. Brézol et Cie avec le titre de "Clouteries franco-luxembourgeoises".

Le matériel pour les clous en tôle, semences de tapissiers et autres et partie du matériel pour les pointes, a été cédé par M. Blanchet, beau-frère de M. Brézol, maître de forges à Lille.

Autrefois directeur de la clouterie de la forge Nouzon (Capital 600.000 frs.) M. Brézol est le fils et le neveu des Brézol des Ardennes. Les frères Brézol sont les inventeurs des machines à clous; leur premier brevet est daté du 1er avril 1850.

Ils sont créateurs de cette industrie ; on leur doit son grand développement tant en France qu’à l’étranger.

Les importantes usines de Mohon, St-Marceau, la forge Mohon, la forge Nouzon ont été fondées par eux, comme plusieurs autres en Belgique, Hollande, Allemagne sont dues aussi à leur collaboration.

M. Brézol est arrivé, il y a 7 ans environs dans le Grand-Duché pour installer l’usine de M. Hodez à Ettelbruck. Cette installation terminée, M. Brézol fit l’acquisition de 10 machines à semences tapissiers, qui furent placées à Bissen. L’usine était louée par moitié avec les frères May, qui eux faisaient le clou des chaussures pour leur compte.

Comme chaque jour l’industrie de M. Brézol prenait du développement grâce à une fabrication irréprochable, reconnue supérieure, même par la concurrence, plusieurs machines furent mises en construction, si bien que, lors de la constitution de la société, leur nombre était de 25 c’est-à-dire 15 machines entièrement construites dans les usines de Bissen. Eu égard aux éléments dont il disposait et de l’aveu même d’hommes compétents. M. Brézol a accompli là un véritable tour de force.

Seul, sans employé, sans contremaître, menant de front l’instruction du personnel, l’installation de l’usine, la construction des machines, organisant les débouchés, il a débuté avec une vente de 39.000 kilos la première année, 100.000 k. 118.000 k., 120.000 k. et enfin 142.000 k. vendus en moyenne 50 frs. / 100 kilos, la 5e année.

C’est en payant de sa personne, toujours sur la brèche, par sa persévérance et ne se laissant, rebuter par aucune difficulté que M. Brézol a obtenu ce résultat. Cette partie constitue donc un bon appoint pour la société et nous souhaitons que M. Brézol puisse continuer la tâche qu’il a, si bien préparée.

Nous avons parlé du matériel de M. Hodez ; il a été ramené de Châtel-St-Germain, et quoique les machines aient été atteintes par le feu, leur réfection complète opérée à Bissen, permet d’obtenir un produit parfait pouvant rivaliser avec n’importe lequel similaire, allemand, français ou belge.

Non seulement la fabrication est supérieure comme fini, mais le rendement est le double de celui obtenu autrefois à Ettelbruck.

La fusion de l’affaire Brézol avec celle de M. Hodez permet d’offrir à la clientèle toute la clouterie général en fer, acier, cuivre, zinc, aluminium.

Clous, fil de fer à tiges extra réduites en tous genres. Clous en tôle, fer, cuivre, zinc, semences-bosselles, semences à petites têtes Moravia, pour monter la chaussure, chevilles en fer et cuivre, rondes, carrées et à river. Pointes et clous d’ardoises, pointes fines et petites ferronnerie, clouterie forgée.

Plusieurs brevets allemands, belges, français, et luxembourgeois obtenus par M. Brézol sont une garantie de la propriété des machines perfectionnées que la société emploie.

La production mensuelle pourra arriver à 30 mêmes 35.0000 kg dans un délai très rapproché. Faisons remarquer que les clous de tôle ne donnent pas de poids puisque certains numéros comptent 1000 clous aux 40 grammes.

Les usines de Bissen occupent actuellement 40 ouvriers. Notons en passant, qu’un seul homme avec un gamin peuvent conduire 5 machines à clous tôles et un ouvrier pour 2 machines fil de fer. Le reste du personnel comprend ajusteurs, emballeurs, manœuvres, gamins et gamines.

Nous verrions avec plaisir l’installation d’un laminoir à tôle et à fil de fer dans le Grand-Duché pour qui, en dehors de la consommation des quincailleries et autres, l’alimentation des usines de Bissen serait une bonne réserve, étant donné l’accroissement journalier de ces établissements. (LIL: 2.7.1894)

   
6.1899 Bissen. Notre information de samedi, relative à la vente des immeubles Kilburg de Bissen, est incomplète. Les acquéreurs sont MM. Hodez et André qui exploitaient, depuis plusieurs années déjà (depuis 1895?), une clouterie mécanique dans les bâtiments des anciennes forges; en outre, la vente moyennant 172.500 fr. ne comprend pas seulement l’usine et les habitations, mais encore toute la propriété attenante, soit environ 35 hectares de jardins, prés et bois. Nous souhaitons réussite et prospérité aux nouveaux propiétaires qoi vont pouvoir donner à leur belle industrie toute l’extension qu’elle comporte. (LIL: 27.6.1899)
   
   
   
 

Suite sous:

Neelfabrik Biissen
Clouterie de Bissen
Nagelfabrik Bissen

   


Forges de Biessen - 1777 (Carte de Ferraris - Bibliothèque royale de Belgique - 2010)


Forges, hauts-fourneaux / Eisenhütten, Hochöfen - e.a. Schleicher, Chr., à Bissen (exportation) (Source: Almanach du Commerce du Grand-Duché de Luxembourg par N.C., 1re année, 1857, Luxembourg, Heintzé Frères, Libraires-Éditeurs; page 28; Collection: famille Aschman-Bodson)

Op der Schmëtt

L- 7771 Bissen

 

Bibliographie
 Titel - Titre
Author - Auteur - Autor
Date
Edition - Verlag
Contents - Contenu - Inhalt
Pages- Seiten
ISBN

WireSolutions

1910 -2010 centenaire du site de Bissen

Haumonté Jean-François
Howald Armand
Glodt Emile
Haas Aloyse
Warren Lucy
Bouillé Agathe
Kruger Fabien
2010

1910 -2010 centenaire du site WireSolutions de Bissen

Arcelor-Mittal    

BISSEN: seit eh und je

Band 2

Kalmes Victor 2002

Gemeindeverwaltung Bissen

saint-paul luxembourg

u.a.

Die Bahnstation Bissen

Die Eisenhütte
Die Nagelfabrik
TrefilARBED

101-109

295 -392

2-87996-939-5

300 Jahre Industrie in Bissen

Kalmes Victor 1973

Gemeindeverwaltung Bissen

Nagelfabrik Bissen

u.a.

Die Eisenhütte
Die Nagelfabrik
TrefilARBED

182

 
Les fabrications métalliques au Grand-Duché de Luxembourg Groupement des constructeurs et fondeurs du Grand-Duché de Luxembourg - GCFL 1950     102  

Liens / Links
Usine de Bissen - Industrial Railway / Le chemin de fer industriel / Die Werkbahn
Schmelzen zu Lëtzebuerg - Usines au Luxembourg - Eisenhütten in Luxemburg

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