Vente aux enchères de la faillite Sinner-Even, Larochette

Vente publique d’une BELLE USINE avec Maison d’habitation ET ACCESSOIRES à Larochette
...

e.a.

5. Un Reykem avec chaufferie, récemment construit, mesurant une superficie de 750 m², habritant la filature, la machine à vapeur et la chaudière, les cuves de la teinturerie, les lavoirs de laines at à côté de ce Reykem, une cheminée toute neuve d’une hauteur de 27 m;

(LIL: 3.11.1875)

Immeubles de Heintz Van Landewyck situés sur le territoire de la commune de Larochette, canton de Mersch. Section A de Larochette.

Ces immeubles forment un seul complexe entre la route de Larochette à Medernach, le ruisseau et Ginter et comprennent :

a) Un bâtiment servant de fabrique, inscrit au cadastre sous le numéro 218/1036, lieu-dit « Larochette-Reykem » d'une contenance de 14 ares 30 centiares.

b) Un autre bâtiment avec dépendances, remises, salles à manger pour ouvriers, maison de concierge, inscrit au cadastre sous le numéro 431/1168, lieu-dit «im Tauffes» d'une contenance de 22 ares

(Mémorial: 23 août 1911. N° 55)

C'est un toit 'raikem'

Généralement on dit que l'ingénieur et architecte William Fairbairn aurait formulé le principe vers 1827.
Cependant, la plus ancienne image connue d'un toit à shed date du milieu du XVIIe siècle. Il montre la Halle aux draps derrière de l'Hôtel de Ville de Bruxelles, avec seize surfaces vitrées dans la toiture en forme de dents de scie. Le bâtiment datant de 1353-1359 a été détruit lors du bombardement de Bruxelles (1695).

On utilisait / utilise en Flandre le mot rekkem-dak (toit rekkem) pour une toiture à shed.

Dans l'inventaire du patrimoine en Flandre (jadis paru dans les livres 'Bouwen door de eeuwen heen') on utilise:

zaagdak ou raekemdak - raekem

Un premier volume fut publié en 1971, mais le patrimoine industriel n'était inclu vraiment qu'à partir de 1975 (vol 3, Gand).
Voir aussi: https://onderzoeksbalans.onroerenderfgoed.be/onderzoeksbalans/bouwkundig/inventarisatie/geografisch/bouwen_door_de_eeuwen_heen?fbclid=IwAR3zSwlgx-cu7xGYsSW6mKRK-nNvIFcRICw7xrO_bJ66SJcF_7Ctl3iGy4k

(Info: Adriaan Linters 3.2020)

Wenn ich “zaag- of raekendak” beim Google-Übersetzer eingebe (nl -> de), dann sagt er mir: “Säge- und Rechendach “. Die Sägezahn-Charakteristik beschreibt sehr gut die Sheddach-Charakteristik.

Ein “Rechen” ist in Süddeutschland ein landwirtschaftliches (Hand-)Gerät, womit man z.B. Heu zusammenrechte; auf Reihen oder auf Haufen. In Norddeutschland heißt dieses Gerät “Harke”.

Wenn man nun die Harke/den Rechen umdreht ergibt dies – zwar sehr abstrakt, aber doch – ebenfalls eine entfernte Ähnlichkeit mit der Sheddach-Carakteristik.

(Info: Siegfried Müller 3.2020)

Kommt was Wort Reykem von Reihkamm (oder Reedekamm) ?

Reihkamm = Bei den Leinwebern werden die Fäden erstlich angedreht, und durch den Reihkamm und das Blatt gezogen, das übrige Werft aber auf den Garnbaum gewunden. Über den Reihkamm geht eine Scheide, die mit zweien Nägeln zugesteckt ist.

Quelle: Johann Karl Gottfried Jacobssons technisches Wörterbuch, Berlin 1794

Reihkamm = kammartige Vorrichtung am Webstuhl, durch welchen die angedrehten Fäden gezogen werden

(Info: jmo 22.3.2020)