In der Paschelt

Les Ardoisières Luxembourgeoises

MM. Rother frères de Francfort, les plus importants négociants en ardoises du continent, qui, de 1898 à nos jours, ont déjà immobilisé plus de deux millions de francs dans les ardoisières situées sur le territoire des sections de Perlé, Haut-Martelange et Rombach, viennent d’acquérir, de gré à gré, les ardoisières dite: «Wilhelmschacht» et situées à Martelange. Ces ardoisières furent ouvertes par les frères Michel et Mathieu Quinet de Martelange. Le 11 mars 1898, M. Adolphe Thiry, directeur de mines, demeurant à Esch-sur-l’Alz., M. Conrad-Albert Schönborn, industriel, demeurant à Cologne, et M. Jean Wirth, négociant, demeurant également à Cologne, les ont achetées de commun accord ; par acte notarié reçu le 13 février 1902 par M. le notaire Ransonnet, la Société Schönborn & Cie fut transformée en société anonyme «Ardoisières Wilhelmschacht à Martelange», au capital de 300.000 fr.
Or, MM. Rother ont acquis dans le courant des neuf dernières années huit ardoisières qui se trouvaient en pleine exploitation, à savoir (nous les citons dans l’ordre chronologique des ventes):
celles de MM. Albert Kuborn, E. Nanquette, Hoffmann, Collet, Majerus, toutes situées à Haut-Martelange respectivement Rombach; ensuite, les ardoisières de MM. Werhahn & Cie (appartenant primitivement à M. Angelsberg), et de MM. Kahn (provenant de la faillite du notaire Brassel), situées toutes les deux à Perlé. Enfin, la semaine passée, ils sont devenus propriétaires du Wilhelmschacht à Martelange, ainsi que nous le disons plus haut.
Les frères Rother occupent actuellement environ 250 ouvriers sous terre et environ 400 au jour. Leur fabrication annuelle dépasse 25.000.000 d’ardoises (plus de 1.600 wagons de dix tonnes), dont la valeur est d’environ 1.200.000 fr.
Ils sont pour ainsi dire les seuls ardoisiers du pays, car les ardoisières de Schimpach et d’Asselborn ne sont actuellement pas exploitées. En dehors des frères Rother, il ne reste plus que MM. Angelsberg fils et Hemmer, qui ont ouvert le premier à Martelange, le second à Perlé, de nouvelles ardoisières, qui commencent à prendre une certaine importance. De plus, à Martelange (Belgique), une société exploite les anciennes ardoisières de M. Donner.
On voit donc que MM. Rother sont dans le Zollverein «les rois des ardoises», et que c’est le capital allemand qui profite de la richesse industrielle du canton de Redange.

(LIL: 13.4.1907)

Perl., 4. Okt. - Kartoffelernte
Seit einigen Tagen ist man hier mit dem Ausnehmen der Kartoffeln vollauf beschäftigt. Deshalb ruhen jetzt alle andern Arbeiten, sogar die Schiefergruben stehen wie vereinsamt da, weil, wie es beim Dichter heißt, „niemand kommt zum Feste"...

(LW: 6.10.1904)