Zockerfabrik Sucrerie Zuckerfabrik |
Sucrière du Luxembourg Miersch - Mersch |
Luxemburgische Actiengesellschaft für Lederfabrikation in Mersch, um 1913 (Collection: industrie.lu)
Historique - Geschichtlicher Überblick |
26.12.1868 | Fondation / Gründung: S.A. Sucrière du Luxembourg, Merscher Zuckerfabrik, durch Joseph Servais Capital: 1.000.000 fr, représenté par 2000 actions de 500 LUF:
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Dampfmaschine von 300 PS | |||
1868 | Otroi d'un crédit de 100.000 fr par la BIL à la Société Anonyme Sucrière du Luxembourg, Mersch | ||
3.1869 | Gute Maurer und Steinhauer, finden für den Sommer Beschäftigung beim Bau der Zuckerfabrik zu Mersch, und wollen sich beim Hrn. Kuentz daselbst wenden. (LW: 27.3.1869) |
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1869 | Bau des 40 m hohen Kamins der Merscher Zuckerfabrik mit Merscher Backsteinen | ||
1869 | Einführung einer Steuer für die Fabrikation von Zucker aus Zuckerrüben | ||
1869 | Traitement de 31.905 quintaux (50 kg) de betteraves | ||
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14.2.1869 - 3.5.1871 |
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1870 | Traitement de 21.116 quintaux de betteraves | ||
<=10.1871 | Charles, Verwalter der Zuckerfabrik in Mersch (LW: 13.10.1871) |
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1874 | Hôtel Brandenburger - Maison 15 rue de la Gare, Mersch - Gare de Mersch - Hôtel Buvette de la Gare - voie ferrée dite Ligne du Nord de Luxembourg à Spa - Sucrerie - 1874 (Document: H810 ANLux) |
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26.9.1874 | S.A. Sucrière de Luxembourg - Restaurant Faber, Luxembourg (LW: 17.9.1874) |
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26.9.1874 | Modification des statuts Les membres du conseil d'administration ci-après : Les membres du conseil de surveillance: C. Les actionnaires ci-après nommés : (Mémorial A - N° 32 / 14.11.1874) |
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1874? - 1883? | Albert Gleichmann, chimiste à la Sucrière du Luxembourg à Mersch? | ||
<=9.1874 | Charles, administrateur gérant | ||
<=1876 | E. K. Ellis, Direktor der Zucker-Fabrik-Gesellschaft in Mersch | ||
1876 |
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<=1877 | Victor Bohler, comptable de la Sucrière | ||
8.8.1878 | Postkarte der Zuckerfabrik Mersch an Herrn Primavesi und Sohn, Magdeburg - 1878 (Carte postale collection: industrie.lu) E. K. Ellis, Direction de la Fabrique de sucre de Mersch |
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5.7.1880 |
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1883 | Grevenmacher. Im verflossenen Jahre wurden, nach den Angaben der Merscher Zuckerfabrik, welche den Schorenshof gepachtet hat, auf diesem Gute 994.393 Kilos Zuckerrüben geerntet. (OMZ: 5.3.1884) |
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OBLIGATIONS DE LA BRASSERIE DE DIEKIRCH La Brasserie royale grand-ducale de Diekirch et la Maltoserie de Mersch, situées toutes les deux dans le Luxembourg (Pays-Bas), appartiennent à une Société française au capital de 5 millions, divisé en 10.000 actions de 500 fr. entièrement libérées. Le conseil d'administration est composé de personnalités connues dans le monde des affaires et de la grande industrie. Nous y relevons notamment le nom de M. Pescatore, député, vice-président de la chambre de commerce de Luxembourg, l'un des personnages les plus en vue de la région. Les deux établissements possédés par la Société de Diekirch sont considérés et pris comme modèles du genre, à raison de leur installation et de leur outillage comprenant de puissants producteurs de vapeur, des machines motrices et réfrigérantes, l'emploi des plus récents perfectionnements. Ces deux usines sont placées à portée de gares de chemins de fer ; elles y sont reliées par des embranchements spéciaux et les wagons sont chargés aux usines mêmes. Telle est la Société qui émet, en souscription publique, le 29 mars courant, avec le concours de la Société générale, dans ses bureaux de Paris et ses agences de province, 6.000 obligations de 500 fr. 5 %, remboursables au pair dans un délai de 25 ans, et rapportant un intérêt annuel de 25 fr., nets d'impôts, payable par coupons semestriels de 12 fr. 50, les 1er mars et 1er septembre, jouissance du 1er mars 1886. Le prix d'émission est fixé à 450 fr., payable, savoir : En souscrivant Fr. 50 A la répartition 250 Du 1er au 15 mai 150 Total égal Fr. 450 Les souscripteurs ont la faculté de libérer leurs titres par anticipation, en bénéficiant d'un escompte de 5 %. Dans ces conditions, le placement ressort à 5,50 % nets d'impôts et même à 6 %, si l'on tient compte de la prime de remboursement. Il offre donc de sérieux avantages, mais il convient de l'examiner au point de vue de la sécurité et des garanties. Nous devons d'abord reconnaître que les justifications de toutes natures ont été libéralement mises à la disposition du public. Il y a là un précédent que nous citons comme exemple à bien des Sociétés et que nous serions désireux de voir employer dans toutes les émissions. La Société de Diekirch, qui est au capital de 5 millions, offre à l'épargne de souscrire à 3 millions d'obligations et, pour simplifier l'examen de l'affaire, elle donne les motifs de la création de ces obligations, en même temps qu'elle détaille leur gage. Le capital de ces obligations est destiné au développement de l'entreprise pour approvisionnements, acquisition et création de matériel, établissement d'entrepôts dans les grands centres, tels que Lyon, Bordeaux, Marseille, au même titre que l'entrepôt de la rue Mathis, n° 9, à Paris, qui est la propriété de la Société. Pour garantir ces obligations, il y a la valeur vénale des immeubles et mobiliers sociaux ; pour assurer le service de leur intérêt et de leur amortissement, il y a les bénéfices industriels. Ce sont ces deux points intéressants qui ont été présentés par la Société avec des explications et justifications si complètes, que nous n'avons pu nous empêcher de l'en féliciter. Ce sont eux que nous allons successivement étudier. Le gage des obligations est de 6 millions, c'est-à-dire qu'il est deux fois supérieur au capital nominal desdites obligations. Il consiste en: 1° matériel, matières premières, marchandises en magasin, d'une valeur de 800.000 fr. constatée par acte officiel du chef des accises de Luxembourg, légalisé par le bourgmestre, sous la date des 19 et 20 septembre 1885 ; 2° Immeubles d'une valeur vénale de 5 millions, ainsi qu'il résulte d'un procès verbal d'expertise dressé le 25 février 1886 par un expert d'une compétence indiscutable : M. Joseph Simons, ingénieur, conseiller impérial des travaux de construction, ancien directeur général des chemins de fer roumains. Par acte authentique du 5 mars 1886, Maîtres Welbes et Fehlen, notaires à Luxembourg, ont établi l'origine de ces immeubles, attesté qu'ils appartiennent en toute propriété à la Société et certifié qu'ils sont absolument libres de toutes charges et hypothèques. Il est impossible d'exiger quoi que ce soit en dehors d'un tel faisceau de garanties. Il ne reste plus qu'à examiner la situation industrielle de l'affaire. Comme nous l'avons déjà indiqué, l'entreprise comprend deux parties distinctes : la brasserie de Diekirch et la maltoserie de Mersch. La brasserie produit actuellement 40.000 hectolitres de bière blonde et brune, qui sont vendus dans le pays, en Belgique et à Paris. La progression de la production est constante ; elle a suivi le développementet le perfectionnement de l'outillage. Elle était, en 1880, de 12.000 hectolitres. La brasserie peut produire 67.500 hectolitres ; elle les produira d'ici deux ans, car la consommation augmente tous les jours. La bière est de premier choix et très appréciée; elle surpasse les meilleures marques de Munich, grâce aux eaux de source qui servent à sa fabrication et sont la propriété de la Société. Elle a, de plus, l'avantage de pouvoir voyager sans rien perdre de sa clarté ni de sa finesse ; on en fait usage sur les bateaux transatlantiques et on l'expédie jusqu'au Tonkin. Dans les conditions actuelles, les bénéfices nets, frais généraux déduits, sont évalués à 600.000 fr. ; ils dépasseront un million quand on arrivera au plein de la production. Ces chiffres n'ont rien d'extraordinaire, les grandes brasseries d'Allemagne, outillées pour produire de 50.000 à 70.000 hectolitres, donnent des résultats souvent plus considérables encore. La preuve en ressort dans la vogue dont jouissent les titres de brasserie en Allemagne. La brasserie Victoria, à Berlin, qui n'a produit que 23.000 hectolitres les deux dernières années, vient de faire une émission d'actions en extension de son capital, par la Banque S. et L. Rothschild, de Berlin, à 115 % de la valeur nominale. Il y a eu une telle affluence, qu'avant le jour de l'émission, il y avait pour onze millions de marks de souscriptions, et que les titres se traitent déjà à 120 % à la Bourse. (Börsen-Courier de Berlin, nos 135 et 139 des 15 et 17 mars 1886.) Quant à l'usine de maltose, elle est la mise en exploitation d'une découverte du savant chimiste Dubrunfant, vulgarisée par ses héritiers et notamment par l'ingénieur Cuisinier. Cette découverte est destinée à révolutionner l'industrie de la bière par la substitution au malt, produit de l'orge fermentée, de la maltose, produit du maïs, qui donne des résultats supérieurs. La différence des prix est telle et la facilité de traitement si grande, que l'impression a été vive en Allemagne, pays de la production de la bière, lors de la création de l'usine de Mersch, attendu qu'en dehors de son brevet, la Société est autorisée à faire, en Allemagne, des importations jusqu'à concurence de 3 millions de kilos. Effrayés de la concurence, plus de cinq cents brasseurs allemands se sont groupés dans le but de faire interdire la fabrication et même l'importation de la maltose. Mais sur le rapport des plus grands chimistes, et bien que l'invention fût d'origine française, le Reichstag a repoussé tout récemment cette pétition, en troisième lecture. Les rapports officiels ont démontré que tout en étant plus pur que le malt, la maltose réduisait d'une façon sensible le prix de revient de la bière. Aussi, battus sur le terrain des constatations scientifiques et du pétitionnement à la Chambre, les brasseurs allemands ont offert à la Société de Diekirch un traité pour toute sa production d'exportation, avec un bénéfice de 10 fr. par quintal, soit 300.000 fr. par an. La Société de Diekirch est en possession de ces offres, mais elle n'a pas encore jugé à propos de les accepter, prévoyant qu'elle peut obtenir des bénéfices plus considérables. En effet, la maltoserie de Mersch est la seule qui soit en fonctionnement et elle aura toujours sur celles que l'on crée actuellement en Angleterre, en Autriche et en Russie, l'immense avantage de l'antériorité et de l'expérience. Il résulte de toutes ces explications, suffisamment intéressantes pour ne pas sembler trop longues, que les 3 millions, capital des 6.000 obligations mises en souscription aux guichets de la Société générale sont gagés par 6 millions d'immeubles et matériel sur lesquels les droits des obligataires ne seront primés par ceux d'aucun créancier. Il en résulte également que leur service d'intérêts et d'amortissement, qui n'exige qu'une annuité de 212.000 fr., est largement assuré par les bénéfices industriels de la brasserie et de la maltoserie, dont les produits nets, tous frais déduits, ne sont pas inférieurs à 800.000 fr. L'obligation de la Brasserie de Diekirch, dans ces conditions et sous le patronage de la Société générale, est un titre de tout repos, très rémunérateur, et de la catégorie de ceux que l'épargne met en portefeuille. Il est donc à présumer que l'émission du 29 mars sera couverte plusieurs fois. (Le Capitaliste - 24.3.1886) |
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4.1886 | Die Aktienbrauerei Diekirch, im Großherzogtum Luxemburg, legte am 29. März in Paris 6000 5% Obligationen von je 500 Fr., d.f. 3.000.000 Fr., zu 450 Fr. zur öffentlichen Zeichnung auf. Das Aktienkapital der Gesellschaft, welche ihren Sitz in Paris hat, beträgt bereits 5.000.000 Fr., und soll die erwähnte Erhöhung der Mittel um weitere 3 Mill. Fr. einerseits dazu dienen, die Brauerei in Diekirch auf ihre größte Produktionsfähigkeit von 67.500 Hektoliter zu bringen, andererseits in Mersch eine Maltosefabrik zu errichten, nachdem die Gesellschaft das Ausführungsrecht des Dubrunfaut ' schen Patentes für das Großherzogtum erworben hat. (OMZ: 6.4.1886) |
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1886 | La Sucrerie de Mersch vient d’être converti en maltoserie, c’est-à-dire en fabrique de malte de maïs et d’orge verte, devant remplacer avantageusement la malte d’orge. (LIL: 9.9.1886) |
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Herstellung von Maltose | |||
1886 | Fermeture / Schließung | ||
1886 - 1898 | Fabrik steht leer | ||
1888 - 1890 | Antoine Fehlen et Cie, banquier à Luxembourg (?), propriétaire du site de l'ancienne Sucrière du Luxembourg, à Mersch | ||
1889 | A vendre en détail tout le magnifique matériel de la Sucrerie-Maltoserie de Mersch Chaudières et machines à vapeur, réservoirs, poulies, courroies aussi bonnes que neuves, etc. On peut visiter tous les jours. S’adresser à PUVREZ DE GROULART, 57 rue de Constantinople à Bruxelles. (LIL: 30.7.1889) |
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1890 | Kauf der früheren Zuckerfabrik in Mersch durch Cannivé-Trausch J., Mersch |
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2.8.1894 |
I. Les vastes bâtiments et dépendances de l’ancienne Fabrique de sucre à Mersch à la station du chemin de fer, à proximité du ruisseau «Alzette», à Mersch, grande cheminée, canal, forge, remises, places, 2 grandes bascules et terrain, en un tenant, contenant 3 hectares 38 ares 57 centiares. II. Une maison de maître avec arrière bâtiment, place et jardin y tenant, vis-à-vis de la fabrique, d’une superficie de 25 ares. (maison 15 rue de la Gare, Mersch ?) par Canivé & Feipel, négociants à Luxembourg-gare (LIL: 9.6.1894) |
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6.1894 | Canivé & Feipel, Luxembourg-gare Plan emailliertes Haushaltsgeschirr herzustellen in Zusammenarbeit mit einem niederländischen Industriellen (?) |
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7.5.1897 | Eine Elsässer Gesellschaft hat die Merscher Zuckerfabrik für 30.000 fr angekauft. Es soll eine Schnellgerberei dort errichtet werden. Nicht zum Vorteile unserer Lohhecken! (OMZ. 7.5.1897) |
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1897 - 1916 (?) | Luxemburgische Actien Gesellschaft für Lederfabrikation, Mersch | ||
1912 | Site adjacent, direction Beringen: Merscher Impragnierwerk- Atelier de créosotage EHSES Charles, Mersch |
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<=9.1915 | Kammermeisterei und Waffenmeisterei (?) (3. Kompanie 2. Landsturm Infanterie Bataillon Deutz) in der Merscher Gerberei (Source: https://www.ebay.de/itm/133298952523?ul_noapp=true) |
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1916 - ? | Fabrique de savon - Seifenfabrik MEYRAT R., Mersch | ||
1918 - 1920 | Fabrik steht leer | ||
5.8.1919 | Lederversteigerung zu Mersch. war dat hei? |
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1920 - 1934 | |||
4.1924 | Mersch-Bahnhof 14. April 1924. Wann wird unsere Lederfabrik ihre Tore wieder öffnen und der Arbeiterschaft Gelegenheit zu geben, Beschäftigung und damit Verdienst zu finden? (LW: 14.4.1924) | ||
23.11.1931 | Zum ersten Mal seit 17 Jahren rauchte vorgestern wieder der Schlot der hiesigen Lederfabrik. Leder wird wohl keines mehr hier fabriziert werden, wohl aber Wichse und eine Anzahl verwandter Artikel. Die Fabrik wurde von der Firma Reco (Rendel und Co, früher Luxemburg) übernommen. Das Werk soll erst allmählich ausgebaut werden.
(LW: 25.11.1931) |
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1931 - 1933 (?) | RECO, Mersch | ||
19.1.1932 | Mersch 19. Jan. 1932 - Die Gesellschaft „Reco“ Wichse-Fabrik, die vor kurzer Zeit die auf Mersch gelegene Gebäulichkeiten der früheren Schnellgerberei käuflich erworben hat, ist nunmehr definitiv in Tätigkeit getreten. Bis jetzt wurde meistens weibliches Personal eingestellt. Wie verlautet, wird die Fabrik noch weiter ausgebaut; dann soll auch männlichem Personal Arbeit geboten werden, was in den schweren Krisenzeiten mit Freuden begrüßt wird. (LW: 19.1.1932) | ||
1934 - 1942 | Faber G., de Mersch, notaire à Luxembourg, propriétaire du site de l'ancienne Sucrière du Luxembourg, à Mersch | ||
1933 - 1936 | Ultrametal vormals RECO A.G. Mersch | ||
9.1933 | Die ULTRAMETAL S.A., Mersch vermietet in ihrem Fabrikgebäude in Mersch-Bahnhof mehrere überflüssige, große Räumlichkeiten, sich eignend für jeden industriellen Betrieb, evtl. mit Privatwohnung. Bahnanschluß, Büros, Kraft (Dampf oder elektrisch), Licht, Heizung und Wasser (eigene Quelle) sind zur Verfügung. (LW: 15.9.1933) |
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- 1940 | Ultrametal - Nachfolger (?), vernickelt und verchromt | ||
1940 - 1942 | Lager für Ersatzstücke für die deutsche Luftwaffe Luftgaukommando XII/XIII Wiesbaden |
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1942 - 1944 | Chemische Fabrik Neumidol Werk Mersch | ||
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1944 - 6.1948 | Manufacture luxembourgeoise de Caoutchouc, R. Jenatzy et Cie, Mersch | ||
1948 - 195x | Manufacture luxembourgeoise de Caoutchouc - MALUCA S.A., Mersch | ||
? - ? | Site adjacent, direction Beringen: Atelier de constructions Heinisch Hubert, Miersch - Mersch | ||
1954 | Rachat par la Centrale Paysanne | ||
9.1959 |
Wie verschiedene, im Bering des von der Bauernzentrale erworbenen Baugeländes zu Mersch-Bahnhof gelegenen Gebäulichkeiten nach und nach dem Abbruch geweiht sind, so war die Reihe diesmal an dem im Jahre 1869 erbauten Fabrikkamin. Seit Anfang der Woche bereiteten die Arbeiter des Spezialisten Willy Daum aus Düdelingen unter den Anweisungen des Herrn Architekten Thill, das Umlegen vor. Das Bauwerk, auf einem 5 Meter im Quadrat messendem Sockel stehend, hatte über demselben einen Umfang von zirka 12 m und erreichte die ansehnliche Höhe von 35 m. Zur Niederlegung wurde die altbekannte Methode angewandt: Unterminieren und Ausfüllen des Hohlraumes durch Holzkeile, die dann in Brand gesteckt wurden. Gestern nachmittag, nachdem das Feuer sein Werk vollbracht hatte, neigte sich der Koloß zur Seite, anfangs kaum merklich, nach einigen Minuten jedoch schneller. Ein Krach und der aus Rotziegeln hergestellte Schlot lag, in der bestimmten Richtung, ausgestreckt zu Boden. Es sei zu bemerken, daß derselbe genau zwischen 2 Bäumen, wie vorgesehen, niederfiel. Eine Menge Schaulustiger hatten sich eingefunden um den „Schminé" noch ein letztes Mal zu sehen. Bis heute noch hatte die Fabrik, die einstweilen noch steht, den Namen Zuckerfabrik, die dort von 1869-1886 etabliert war. Wegen Unstimmigkeiten und Absatzschwierigkeiten müßte dieselbe jedoch ihre Tore schließen. Im Jahre 1898 wurde unter dem Direkter Mayrath eine Lederfabrik gegründet. Wegen Rohstoffmangels mußte die Produktion im ersten Weltkrieg eingestellt werden. Von 1920-1934 war es die "Wichsfabrik" und von 1934-1940 wurde vernickelt und verchromt. 1940 errichteten die Okkupanten en Lager ein für Ersatzstücke für die Luftwaffe. Im Jahre 1942 stellte der deutsche Besitzer Neumeister dort wieder Wichse, Schmieröl Leim und chemische Produkte her. 1944 stellte sich das unbeständige Werk auf die Neuzeit um. Sie versuchte es mit der Fabrikation von Gummi. Bis 1948 gehörte sie der Firma Jenatzy, um im Juli 1948 in "MALUCA" (Manufacture Luxembourgeoise de caoutchouc) umgetauft zu werden. Trotzdem dieses Unternehmen anfänglich florierte, wurde es doch nach einigen Jahren wiederum stillgelegt. 1954 erwarb die Centrale Paysanne den ganzen Gebäudekomplex mit dem umliegenden Terrain. Gestern, am 11. September, fiel der stolze Kamin; bald wird das Fabrikgebäude ihm folgen. Sollen wir diesen Bauten wirklich nachtrauern? (LW 11.9.1959 p.6; Scan: Fernand Toussaint) |
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1959 - 2019 | Agrocenter - Silo Mersch | ||
14.2.1869 - 3.5.1871 |
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Carte postale du 11.7.1877 de la S.A. Sucrière du Luxembourg à Mersch (Victor Bohler, comptable) à N. Neuberg, négociant en gros, Grand'Rue, Luxembourg (Carte
postale: Collection: industrie.lu)
Déi fréier Zockerfabrik, Miersch (Collection: industrie.lu)
Déi fréier Zockerfabrik, Miersch - an den 1950er Joëren (Collection: industrie.lu)
Déi fréier Zockerfabrik, Miersch - virun 1939 (Photokollektion: Nico Lucas)
Ein Fabrikschlot fällt ... (LW: 17.9.1959 p.7; Scan: Fernand Toussaint)
Manufacture luxembourgeoise de Caoutchouc S.A. à Mersch - Locomotive à vapeur historique "Crampton" du train à l'occasion
du "100e anniversaire des chemins de fer au Grand-Duché de Luxembourg" - à la gauche on peut apercevoir le tout nouveau Silo (Photo:
6.10.1959;
Tony Krier; Copyright: Photothèque de la Ville de Luxembourg)
S.A. TANNERIE LUXEMBOURGEOISE à Mersch (Source:
Archiv Geschichtsfrënn
Miersch)
Presse / Strangpresse - machine à mélanger / Mischmaschine dans la Fabrique de savon MEYRAT R., Mersch, dans les bâtiments de l'ancienne tannerie - 1916 (Document: ANLux)
Maison du directeur de l'usine, Mersch (Photos: 9.11.2016 / 17.1.2018 jmo / vers 1913 Collection: industrie.lu)
Produits - Produkte |
Début production | Fin production | |||
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Bibliographie | |||||||
Titel - Titre |
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Miersch Metropol vun der Lëtzebuerger Bauerewelt |
D'Geschichtsfrënn vun der Gemeng Miersch | 2019 |
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40 | |||
d'Geschicht vu Miersch II. Deel "Dat neit Miersch" |
Roger Hilbert | 1994 | Herausgegeben von der Gemeindeverwaltung von Mersch | p. 352-366 | |||
MERSCH Im Laufe der Jahrhunderte |
Reuter Joseph |
1950 |
Imprimerie Saint-Paul S.A., Luxembourg | Herausgegeben bei Gelegenheit der Jahrhundertfeier der Pfarrkirche am 24. September 1950 | 222 -225 |
Liens / Links |
Iesswuerenfabriken zu Lëtzebuerg - Fabriques de produits alimentaires au Luxembourg - Lebensmittelfabriken in Luxemburg |
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